Le Modèle Intelligence Relationnelle
Le
Modèle
proposé
L’Intelligence Relationnelle® est une thérapie qui repose sur la dynamique relationnelle entre le patient et son thérapeute, ainsi que chez le patient lui-même, pour résoudre les conflits psychiques et les difficultés relationnelles de ce dernier. Cette méthode permet de traiter non seulement les traumatismes psychiques complexes, mais aussi les troubles de l’attachement qui leur sont très souvent associés et préexistants.
L’Intelligence Relationnelle® a été développée à partir des données des neurosciences récentes relatives à l’attachement et la prise en compte de la neuroplasticité dans le processus thérapeutique.
L’Intelligence Relationnelle® fournit un cadre théorique et pratique, qui permet d’embrasser le spectre des troubles de l’attachement et du trauma complexe en recourant de façon flexible et adaptée à la corégulation ou l’autorégulation.
Ce modèle s’adresse aux professionnels de la santé mentale (psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, psychopraticiens), de l’accompagnement individuel dans une démarche transformatrice (coachs, médiateurs, pédagogues, conseillers conjugaux, enseignants, éducateurs…), aux personnes en situation de gestion de ressources humaines, aux professionnels de la relation d’aide, ou aux personnes en reconversion vers l’un de ces métiers.
Les deux
Piliers
du modèle
Créer les conditions de l'autorégulation
Le travail avec les parties et le Self
Le modèle Internal Family Systems (IFS) constitue à la fois le socle psychothérapeutique et le cadre de référence de l‘Intelligence Relationnelle® : dégagement du Self par relâchement des contraintes, mise en jeu du Self comme thérapeute primaire, désidentification des parties par rapport au Self, travail systémique, déchargement des fardeaux par l’effet de la reconsolidation mnésique.
Créer les conditions de la corégulation
L'intersubjectivité
→ grâce à la création d’un espace relationnel entre le thérapeute et son patient dans une dimension à la fois verbale et corporelle ;
→ par la mobilisation de compétences dites de « métacognition », qui permettent de rendre explicite ce qui est implicite dans l’espace relationnel, chez le thérapeute et le patient ;
→ pour permettre aux parties bloquées dans un trouble de l’attachement de faire en début de thérapie la seule expérience possible du Self : une expérience indirecte ;
→ pour permettre aux parties blessées l’accès jusqu’alors bloqué aux besoins vitaux (rôle de l’attachement dit « sécure »).
Les compétences développées reposent sur les données de la théorie polyvagale, qui fournit une lecture neurobiologique de l’attachement et de ses troubles.