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IR2 #95 - LYON - Trauma, Dissociation and Attachment

TRAINING SOLD OUT ! REGISTRATION ON WAITING LIST

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2025
May 19 to 23, 2025

IR #108 – Formation d’approfondissement des compétences du thérapeute IR (FAC).

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2025
Du 2 au 6 juin 2025

IR2 #94 - PARIS - Trauma, Dissociation and Attachment

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June 16 to 20, 2025

RI1 #87 - PARIS - 2025

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FACE-TO-FACE" TRAINING

2025
Du 7 juillet 2025 au 16 janvier 2026

#101 – Prise en charge en IR des traumas d’attachement.

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2025
September 8 to 11, 2025

#124 – Formation à la psychopathologie

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2025
du 26 septembre 2025 au 22 avril 2026

#99 - RI Therapist Posture

TRAINING SOLD OUT ! REGISTRATION ON WAITING LIST

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2025
From October 10, 2025 to December 15, 2025

IR #106 – Introduction à l’IR – LONDRES 2025

English-speaking event

Face to Face

2025
Les 18 et 19 octobre 2025

RI1 #103- LYON 2025-2026

FACE-TO-FACE" TRAINING

2025
Du 3 novembre 2025 au 22 mai 2026

IR1 #110 - Bilingual training (French/English) in Montreal Canada

Bilingual seminar

FACE-TO-FACE" TRAINING

2025
du 19 novembre 2025 au 31 mai 2026

#112 – Prise en charge en IR des traumas d’attachement.

FACE-TO-FACE" TRAINING

2026
Du 26 au 29 janvier 2026

IR1 #109 – PARIS – 2026

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2026
Du 2 mars au 2 octobre 2026

IR1M #121 – Ile de la Réunion – 2026

Présentiel & à distance

2026
Du 10 mars 2026 au 27 novembre 2026

#123 – Posture du thérapeute IR – LYON

Mixed training

2026
Du 27 mars au 5 mai 2026

IR1 #113- LYON 2026

Face to Face

2026
Du 30 mars au 13 novembre 2026

IR #120- Formation d’approfondissement des compétences du thérapeute IR (FAC).

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2026
Du 13 au 17 avril 2026

IR2 #116 – PARIS – Trauma, Dissociation et Attachement

FACE-TO-FACE" TRAINING

2026
du 27 avril au 1er mai 2026

#125 – Formation à la psychopathologie

Mixed training

2026
January 21 to September 19, 2025

IR1 #107 – PARIS – 2026-2027

FACE-TO-FACE" TRAINING

2026
Du 15 juin 2026 au 29 janvier 2027

#118 – Prise en charge en IR des traumas d’attachement – CANADA – Bilingue anglais / français

FACE-TO-FACE" TRAINING

2026
Du 2 au 5 juillet 2026

IR2 #117 – LYON – Trauma, Dissociation et Attachement

FACE-TO-FACE" TRAINING

2026
du 7 au 11 septembre 2026

IR #122 – Advanced Training in IR Therapist Skills (ATS) – CANADA – Bilingual (French/English)

FACE-TO-FACE" TRAINING

2026
Du 30 septembre au 4 octobre 2026

IR #115 – Formation d’approfondissement des compétences du thérapeute IR (FAC).

FACE-TO-FACE" TRAINING

2026
Du 14 au 18 décembre 2026

Map of Relationship Intelligence® therapists

Model foundations

The Foundations of the model

Foundations of the
psychotherapeutic Relational Intelligence model®

I - Origin

Le modèle Intelligence Relationnelle® (IR) est né de l’expérience clinique et personnelle de son fondateur, François le Doze. Celui-ci neurologue de formation, a commencé la pratique de la psychothérapie dans le cadre de son activité hospitalière de neurologue.

Dans cette position, il a eu l’occasion d’appliquer la méthode de psychothérapie Internal Family Systems (IFS) (Schwartz 2019) (Schwartz, s. d.) à des patients présentant des troubles médicaux (migraines, sclérose en plaques, troubles neurologiques fonctionnels…). L’IFS s’est montré particulièrement adapté à l’application de la psychothérapie aux personnes souffrant de troubles médicaux. Il a progressivement approfondi sa maîtrise du modèle IFS en devenant formateur à ce modèle et a aussi acquis les connaissances indispensables dans le champ de la psychopathologie et de la neurobiologie du traumatisme psychique. 

Le modèle IFS repose sur deux fondements et un levier thérapeutique : le Self et la multiplicité psychique d’une part, et l’autorégulation d’autre part.

Au bout d’une dizaine d’années, il a identifié des difficultés à appréhender certaines problématiques comme les troubles de l’attachement avec cette méthode. Il s’agit en effet de troubles qui se développent à une période de la vie où la maturité du cerveau ne permet pas à celui-ci de fabriquer une mémoire dite épisodique c’est-à-dire qui renvoie à un contexte spatio-temporel de nature à pouvoir être appréhendée plus tard au travers du paradigme des parties. À ce stade du développement de l’individu, seule la mémoire implicite est mobilisable. Celle-ci s’avère indépendante du contexte spatio-temporel et donc non ou mal évocable au travers du paradigme des parties.

Sa rencontre avec Deborah Dana et Deirdre Fay lui a donné des éléments théoriques pour dépasser cette limite. Ces deux personnes ont en effet développé des méthodologies pour mieux comprendre la question de la corégulation. La corégulation, si l’on s’en tient à la relation thérapeutique, traite des mécanismes mis en jeu dans la relation et la communication interhumaine. L’IFS insiste sur la primauté de la relation intrapersonnelle (entre le Self de l’individu et ses propres parties) comme levier thérapeutique par rapport à la relation intersubjective. Or les données en neuroscience montrent que l’organisation cérébrale répond à une hiérarchie qui repose sur le système nerveux autonome qui se modèle dès les premières expériences infantiles dans la relation à autrui (figure dite d’attachement).

II - Theoretical underpinnings

The Internal Family Systems (IFS) model offers an operational model of consciousness called Self. It is the involvement of consciousness (especially body consciousness) and not language that constitutes the therapeutic lever in this method.

La pensée systémique à laquelle l’IFS se réfère applique à la vie psychologique des individus des principes de la théorie des systèmes développée dans les champs de la physiologie et de la biologie. Elle permet d’appréhender le fonctionnement psychique comme la tentative de sous-systèmes (appelés parts) de revenir à l’équilibre interne perturbé par la situation externe potentiellement traumatique. Cette conception systémique est aussi une façon de situer l’individu comme un système au sein d’autres systèmes plus larges (couple, famille, pays, société,) interdépendants les uns des autres et interagissant les uns avec les autres.

Attachment theory is not detailed here. It is mentioned because it provides a frame of reference for the IR model, insofar as the IR therapist acts explicitly as a secure attachment figure. From this reference posture, it is possible to identify and treat the attachment disorders on which relational security and the progression of therapy are based.

L’étude des processus non seulement neuropsychologiques, mais surtout neurobiologiques qui sous-tendent la mémoire humaine, permet d’établir que la mémoire traumatique que l’on pensait indélébile ne l’est en fait, pas. Le cerveau à travers ses capacités de neuroplasticité a les moyens de se reconfigurer de façon pérenne en abandonnant les émotions et les croyances qui ne lui sont plus utiles pour les remplacer par des informations qui lui permettent de s’actualiser.

La Théorie Polyvagale (TPV) proposée en 1994 est le fruit des travaux de Stephen Porges (Porges 2011) qui a mené des recherches d’ordre neurophysiologique pour étudier les réponses du système nerveux autonome (SNA), dans les situations de danger. Il a décrit des réponses communes à l’animal et à l’homme, inscrites dans la phylogenèse de la construction de leur SNA. Ces découvertes ont déjà un impact considérable dans la compréhension des mécanismes fins et la prise en charge du traumatisme psychique en général et des troubles de l’attachement tout particulièrement. La TPV offre un cadre à la fois conceptuel et opérationnel très efficient, car elle permet de décoder les empreintes corporelles de ces traumatismes et grâce à la mise en jeu de la neuroplasticité, de favoriser une reconfiguration stable du SNA pour assurer la sécurité relationnelle.

The IR model recognizes the theoretical neurobiological references on which the work of Bessel van der Kolk – synthesized in his book The Body Keeps the Score (2014) –is based. From a therapeutic point of view, these include the importance – known in the past and taken up by van der Kolk – of considering that the organization of the NS corresponds to a hierarchy. Numerous other authors have referred to this hierarchy, including MacLean (1972), and Panksepp and Perry (Perry, n.d.). This hierarchy has its origin in the phylogenesis of the NS, which leads us to consider that the NS of human primates is made up of successive strata. The Polyvagal Theory accounts for this, considering that the ANS was constituted successively, during evolution, of the dorsal parasympathetic component (reptilian period), the sympathetic component (fish) and finally the ventral parasympathetic component (mammals). 

It is therefore accepted that within the ANS and within the NS more generally (MacLean’s triurne brain) (MacLean 1972), the influence of brain structures on each other is conditioned by their date of appearance during evolution. The older they are (archaic brain, ANS), the more automatically they function (vegetative life, relational security). The more recent they are (cerebral hemispheres), the more consciously they function (language, abstraction, creativity, learning, etc.). It is accepted that the phylogenetically oldest structures (anatomically located in the lower parts of the NS) constitute a kind of foundation on which the most recent structures are based. The conditioning of the lower part of the NS is stronger than the learning of the more recently developed upper part of the NS. The flow of information in this network of interconnected structures has two directions: top-down and bottom-up.

  • This is mainly based on the top-down regulation pathway.

In the early stages of life, the mature structures are the lowest the bottom-up way is the most solicited. In the course of life, as the higher structures mature, they will become more and more important in the NS and the This is mainly based on the top-down regulation pathway. route will develop. In adulthood these structures are interconnected, but their reciprocal influence is not symmetrical, because the Bottom Up path dominates over the other, since it is on it that the survival processes (physical and psychic) are based.

Psychic trauma is known to affect the entire NS. Concretely this implies taking into account in the field of psychotherapy that the neurobiological stigmas of the trauma on the lower structures are more decisive on the course of therapy, than those left on the upper part. Neurobiological psychotherapy (Cf. infra) will take this into account and seek to prioritize the ANS deregulations.

Le SN est doté de façon innée d’un programme pour réagir au danger par l’attaque ou la fuite (comme toutes les espèces animales vertébrées). Le SN a vocation à revenir au fonctionnement social régulé une fois le danger écarté. L’être humain à la différence des autres espèces animales (dont le SN peut revenir à l’état régulé seul) a besoin, surtout chez l’enfant, d’une régulation externe pour effectuer ce retour à l’état de base. 

This regulation, which involves interaction with another human whose NS is regulated, is called co-regulation. It is therefore through co-regulation that the dysregulated NS of an individual exposed to danger returns to regulation. If the danger persists or if the individual does not find co-regulation, dysregulation sets in over time, at the cost of adaptations that involve brain regions devoted to emotions and social interactions: the development of automatic patterns that condition behavior, based on belief systems and repressed (non-metabolized) emotions. This is fundamentally an adaptive mechanism based on dissociation.

Celle-ci correspond à un mécanisme fondamental d’adaptation sur le plan neurobiologique qui permet d’expliquer le développement de sous-compartiments de la personnalité indépendants (à des degrés variables) les uns des autres. Ces sous-compartiments s’organisent pour maintenir un équilibre interne et ainsi tenter de remplacer l’équilibre perdu (celui qui existait avant la survenue du danger) et qui n’a pas pu être restauré. Ces nouveaux équilibres internes (mais qui restent des déséquilibres fondamentalement) se manifestent le plus souvent sous la forme d’états psychiques éprouvés comme des polarisations ou antagonismes.

There is only one alternative to dissociation, and that is association. This can be seen as one of the main functions of the NS: to integrate in a coherent and meaningful way the different components of an individual's experiences. This work involves the NS as a whole.

La corégulation parce qu’elle met en jeu prioritairement les structures les plus anciennes du SN, dévolues aux mécanismes de survie constitue un facteur clef dans la mobilisation des possibilités du SN de procéder à ce processus d’association.

From the perspective of the IR model, it is the peri-traumatic dissociation mechanism that accounts for the development of the parts as described in IFS, and their organization in rigid interaction patterns. When the dissociation is deep and present from the period of attachment, it leads to dissociative personalities or structural dissociation as theorized by Ono Van der Hart(Nijenhuis and van der Hart, 2011). From this point of view, the vision of the IR model differs from that of the IFS model in that the fundamental psychopathological mechanism is peri-traumatic dissociation and not, as represented by the IFS vision, the diversion of the normal functioning of parts that the individual is claimed to be endowed with at birth. The IR model, like the IFS model, nevertheless recognizes the modular functioning or multiplicity of the psyche.

Dissociation appears to be more fundamental than traumatic memory (which also proceeds from dissociation through the fragmentation of memory elements). This element is essential in the treatment of attachment disorders which do not give rise to episodic memories, but are immediately inscribed in the brain in the form of dissociative memory.

III - The fundamental characteristics of the RI model :

The criteria for defining neurobiological psychotherapy (NBP) are :

– the methods used respond to a representation of the psyche and its traumas as proposed by advances in neuroscience;

– the methods used aim at bringing into play neuroplasticity, reprogramming of the NS, and reorganizing it based on present day data.

 

Il s’agit d’une nouvelle rubrique dans le champ de la psychothérapie, que le fondateur du modèle IR conceptualise.

Le théâtre d’action de la PNB est le corps : le corps blessé, conscient de lui-même, relationnel et capable de guérir. Son objectif : tirer parti de la blessure psychique pour permettre à l’individu la mise en cohérence entre son corps et son esprit grâce à un système nerveux qui retrouve la capacité de se réguler. Il s’agit d’une approche transformative où l’individu est considéré dans sa dimension corporelle donc relationnelle et sociale.

The objective of NBP is to heal an organ, the brain, in order to treat the psychological difficulties that the individual encounters.

L’objectif de la méthode IR peut s’envisager à la fois sur le plan clinique (amélioration des symptômes) et neurobiologique. L’axe prioritaire de l’intervention IR au niveau neurobiologique consiste à traiter la dissociation. Celle-ci peut se manifester sur le plan structurel (Nijenhuis et van der Hart 2011) ou  sous la forme de parties au sens IFS. C’est la neuroplasticité qui permet à ce travail d’association de s’établir.  Il ne s’agit pas d’un travail symbolique, ou qui viserait à supprimer des mémoires épisodiques traumatiques. Les outils développés au tout premier plan desquels figure la corégulation, visent à permettre au SN de retrouver les conditions dans lesquelles il peut associer des informations stockées en lui, mais tenues (du fait de la nature traumatique des expériences de l’individu) à distance les unes des autres.

The therapist does not approach the patient with a preconceived notion of the level of dissociation. The therapist learns to detect the clinical signs that will indicate this and then only to apply the appropriate tools.

If the dissociation appears to be structural,the therapist brings into play co-regulation in the form of therapeutic involvement (see below):

  • either physical with recalibration of the ANS inspired by the work of Deborah Dana (Dana 2018)
  • or cognitive/emotional with metacognition inspired by the work of Deirdre Fay

These interventions aim at restoring relational security and thus internal security through the correction of attachment disorders.

Co-regulation is primarily based on the use of bottom-up regulation. .

If the dissociation appears to be non-structural (i.e. manifesting in the form of parts of which the patient is aware) the therapist brings self-regulation into play. This is mainly based on top-down regulation. In short, the disorders that are treated here fall within the field of post-traumatic stress syndrome. The methods used in this context are largely inspired by the IFS model.

Avec cette méthodologie, il apparaît que le plus souvent le SN des patients nécessite beaucoup de corégulation avant de pouvoir accéder à l’autorégulation. Ce constat est cohérent avec la hiérarchisation With this methodology, it appears that most often the SN of patients requires a lot of co-regulation before self-regulation can be achieved. This finding is consistent with the bottum-up hierarchy of SN.

La métacognition (MC) consiste en la capacité d’être conscient des opérations mentales et des états mentaux pour soi et pour l’autre, et d’appliquer cette conscience à des opérations mentales variées (Brown et Elliot 2016, p 293). Pour Brown et col., la capacité de métacognition est d’autant plus développée que l’attachement est sécure.

La pratique de l’IR repose en grande partie sur l’utilisation de la MC selon une méthodologie propre à cette méthode. La MC pratiquée entre le thérapeute et le patient s’avère être un outil très efficace dans les situations où la corégulation s’avère adaptée parce que le trouble à traiter relève d’une difficulté d’attachement, mais où le système de défense du patient manifeste une opposition à cette intervention. Il s’agit de situations caractéristiques du trouble de l’attachement, qui apparaît comme une impasse puisque le remède approprié est rejeté au premier abord, par le système psychique du patient ainsi que par son SN.

Ces situations fréquentes témoignent en fait non pas du refus de la corégulation en tant que telle, mais d’un refus d’une corégulation sur un mode direct, car elle réactive le traumatisme qui en est la cause. Le reflet par le thérapeute que permet la métacognition, constitue une modalité de corégulation indirecte qui permet de traiter ces défenses.

Il s’agit d’une méthodologie originale qui est développée dans ce modèle. Elle permet de traiter directement la dissociation en utilisant la corégulation comme médiateur de l’association neurobiologique entre deux informations qui ont été du fait du traumatisme, maintenues à distance dans le psychisme et le SN.

Il ne s’agit pas d’un outil à soi seul, mais de ce à quoi aboutit la mise en œuvre de la corégulation dans le modèle IR. En effet la recalibration du SNA et la métacognition utilisées en association dans le cadre de la corégulation, amènent le thérapeute à s’engager physiquement et/ou cognitivement (voire émotionnellement) vis-à-vis de son patient. La méthodologie développée ici est très rigoureuse, car elle doit éviter impérativement les projections contre-transférentielles. À cette condition, elle permet de dépasser des difficultés importantes au cours de la thérapie, liées à des dérégulations structurelles du SN. La position de neutralité fréquemment prônée en psychothérapie s’avère contre-productive dans ces cas, car elle est perçue par le SNA du patient comme analogue à l’engagement déficient de sa propre figure d’attachement.

 

IV - Conclusion

La méthode IR s’enracine dans les neurosciences de l’attachement et du trauma et se situe dans la continuité du modèle IFS. Elle ne consiste cependant pas en une simple combinaison de techniques.  Elle relève d’une vision du psycho traumatisme résolument ancrée dans la neurobiologie. Elle met en jeu une méthodologie originale du fait de sa flexibilité qui vise à s’ajuster à la configuration du SN du patient à chaque moment de la séance et au cours de la thérapie. Elle propose de plus des outils originaux (métacognition et association relationnelle) qui permettent au thérapeute de traiter des situations particulièrement difficiles et qui répondent au besoin du SN de quitter les modalités de survie générées pas les expériences passées et de se réguler avec les informations du présent.

Cette méthode est récente puisqu’elle a vu le jour fin 2017. Elle fait l’objet en France et au Canada francophone d’un grand intérêt de la part des praticiens.

  • Brown, Daniel P., and David S. Elliott. 2016. Attachment Disturbances in Adults. W. W. Norton & Company.
  • MacLean, Paul D. 1972. “Cerebral evolution and emotional processes: New findings on the striatal complex”. Annals of the New York Academy of Sciences 193 (1 Patterns of I): 137‑49. https://doi.org/10.1111/j.1749-6632.1972.tb27830.x.
  • Nijenhuis, Ellert R. S., and Onno van der Hart. 2011. “Dissociation in Trauma: A New Definition and Comparison with Previous Formulations”. Journal of Trauma & Dissociation 12 (4): 416‑45.
  • Perry, Bruce D. n. d. “The Neurosequential Model”, 18.
  • Porges, Stephen W. 2011. The Polyvagal Theory: Neurophysiological Foundations of Emotions, Attachment, Communication, and Self-regulation (Norton Series on Interpersonal Neurobiology). WW Norton & Company.
  • Schwartz, Richard C. (ed.) 1995. Internal Family Systems Therapy. New York: The Guilford Press.
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